Situé au cœur du Bassin du Congo, ce pays est un jardin naturel relativement vierge, est communément appelé « l’Amazonie africaine » à cause de ses richesses en biodiversité. Son relief et son climat l’ont doté de diverses zones écologiques dont la faune et la flore naturelles constituent une richesse touristique exceptionnelle.
Le pays, sillonné de grands cours d’eau tels que le majestueux fleuve Congo, est doté de vastes richesses animales et botaniques : éléphants de forêts, chimpanzés, singes, gorilles, lions, buffles, hippopotames, antilopes, gazelles, des espèces variées et rares d’oiseaux, de poissons et de plantes, de fleurs et d’arbres.
Sur le plan artistique et culturel, la présence de nombreux peintres, sculpteurs et musiciens, peuvent faire du Congo une destination culturelle de renom. Brazzaville abrite tous les ans le Festival Panafricain de Musique (FESPAM). Le plus fameux représentant de la littérature congolaise, dont l'œuvre est traduite dans une vingtaine de langues, est Alain Mabanckou. Pour ce qui est des arts plastiques, l'école de peinture de Poto-Poto, du nom d'un quartier de Brazzaville, a donné ses lettres de noblesse à la peinture congolaise.
Inauguré en 2017 sur le domaine présidentiel de N’Gol’Odoua, près d’Édou, le village natal de Denis Sassou Nguesso, le musée Kiebe-Kiebe présente une collection de plus de 150 pièces, sanctuaire des rites et arts du Congo dédié à l’ordre initiatique des ancêtres inventeurs de la danse kiebe-kiebe. En décembre 2018, Pointe-Noire a inauguré son Musée du Cercle africain, le premier musée de la ville présentant des objets d’art traditionnel ainsi que des œuvres d’artistes contemporains. Parrainé par l’Unesco, il est né d’un partenariat entre l’entreprise italienne Eni et l’État congolais, qui assure la gestion de l’établissement.
Crée au cœur de Brazzaville, le Musée du Bassin du Congo est un lieu de mémoire et de transmission avec près de 700 pièces anciennes référencées en une base de données unique, il constitue un fonds exceptionnel, témoignage de traditions toujours vivantes d’une des régions les plus peuplées du continent.
La contribution du secteur à la croissance reste encore très faible au regard de ses potentialités. Au cours des cinq dernières années, la croissance du secteur du tourisme est restée faible et sa contribution au PIB n’a jamais atteint les 5% sur la période 2017-2020. Cette situation résulte notamment d’un manque de sites aménagés, de circuits touristiques bien élaborés et des faibles capacités des structures d’accueil dans les aires protégées. Cependant, de réels efforts sont déployés pour étoffer l’offre actuelle tout en privilégiant les prestations haut de gamme pour préserver une biosphère unique au monde.
Opportunités d’investissements
- Le secteur du tourisme est quasi encore inexploité en République du Congo et offre de fait de réelles opportunités d’affaires. Les domaines d’intervention sont nombreux : création d’agences de tourisme et de tours opérateurs, construction d’établissements hôteliers et de restaurants, visites-guidées de parcs et réserves touristiques, aménagement et exploitation de sites et des circuits touristiques, organisation de croisières, d’excursions et de randonnées, transports et location de voitures, escortes et guides des voyageurs, etc.
- Le Congo est propice pour l’écotourisme et le tourisme de découverte de par la grande diversité de sa faune et de ses forêts. Autant de possibilités innovantes offertes aux investisseurs.
- Le Congo peut également miser sur le tourisme fluvial, avec l’organisation de croisières sur le fleuve Congo. Un produit qui peut intéresser autant la clientèle internationale que locale.