Projets PRONAR 0815
Le Programme National d’Afforestation et de Reboisement (PRONAR), établissement public spécialisé, est une plateforme de facilitation pour la mise en œuvre des projets de reboisement sur tout le territoire national. Il présente les projets ci-après :

  • Ce projet à localiser dans les départements des plateaux, Pool et Cuvette Ouest, relève de la filière de sciage résineux et vise la production de 100.000 m3 de résine par année. Les marchés local et sous-régional ciblés présentent une demande potentielle estimée à 150 000 m3 de résineux pour le marché local et 300 000 m3 pour le sous-régional.

    La filière peut se développer avec l’espèce dit Pinus Caribea, une espèce forestière exotique adaptée aux conditions pédoclimatiques congolaises et qui fait l’objet de nombreuses études.

    Le projet peut-être rentabilisé à un rythme de plantation de l’ordre 833 ha/an. Le coût du projet est estimé à 10. 758. 400. 000 FCFA, soit 16 400 000 Euros. Il est recherché des partenaires financier, technique et technologique pour la réalisation du projet.

    Les départements préconisés pour les plantations sont les plateaux, le Pool, la cuvette Ouest. Une étude de faisabilité est disponible.

  • L’objectif visé par le projet à mettre en œuvre est de produire 150 000m3 de bois brut.

    Le bois de teck figure parmi les produits forestiers les plus prisés au niveau international. L’adaptation du teck est un atout pour la mise en place et le développement de la filière Teck grumes en République du Congo.

    La rentabilité de cette filière de production des grumes de teck nécessite un effort de plantation de l’ordre de 441 ha/an. Le bois issu des plantations de Teck sera exporté en bois ronds en raison de la spécificité du marché de ce bois bien valorisé sur le marché asiatique. C’est un projet à haute rentabilité. Le coût du projet est de 18 366 796 000 FCFA, soit 28 000 000 d’Euros.

    Il est recherché des partenaires financier, technique et technologique pour la réalisation du projet. Outre une description plus détaillée du projet, il existe une étude de faisabilité disponible.

  • L’objectif visé est de produire 20 à 25 000 m3 de bois scié par année.

    Le bois de teck figure parmi les produits forestiers les plus prisés au niveau international. L’adaptation du teck est un atout pour la mise en place et le développement de la filière Teck grumes en République du Congo.

    La rentabilité de cette filière de production des grumes de teck nécessite un effort de plantation de l’ordre de 441 ha/an. Les produits de cette filière seront mis sur le marché local, sous-régional et l’export. Le coût du projet est de 4 394 911 900 FCFA, soit 6 700 000 Euros...

    Il est recherché des partenaires financier, technique et technologique pour la réalisation du projet. Outre une description plus détaillée du projet, il existe une étude de faisabilité disponible.

  • L’objectif visé par le projet est de produire 100 000 tonnes de pellets par année, dans les départements du Kouilou et du Niari.

    Ce produit en forte demande de la part des pays européens nécessite un rendement de l’ordre de 2,22m3 de bois/tonne de pellets. Une production de 22.222m3 de bois brut serait suffisante pour rentabiliser cette filière.

    Les clones d’eucalyptus, avec une productivité de 20m3/ha/an et un rythme de plantation de 2.222ha/an sont adaptés pour la rentabilité de cette filière. Utilisant un maximum de biomasse aérienne, 10 000 ha devraient suffire pour une production annuelle de 100 000 tonnes de pellets. Des unités de production plus petites sont largement envisageables.

    Le marché export pour les pellets (Europe et Amérique du Nord) est en pleine croissance tandis que celui de la République du Congo est en devenir. Le coût du projet est de 2 951 806 500FCFA ; soit 4 500 000 Euros.

    Il est recherché des partenaires financier, technique et technologique pour la réalisation du projet. Outre une description plus détaillée du projet, il existe une étude de faisabilité disponible.

  • Le projet envisage la production de 40 000 m3 de panneaux de contreplaqués par année, dans le département des plateaux.

    Malgré l’existence de quelques unités de déroulage de bois issus de l’exploitation des espèces denses des massifs forestiers du Congo, le pays éprouve un besoin de s’orienter vers la production des panneaux de contreplaqués à partir des bois de plantation.

    Pinus caribea est l’espèce identifiée pour répondre aux besoins de développement de la filière production des panneaux de contreplaqués à partir de bois issus des plantations. La productivité minimale estimée pour rentabiliser cette filière est de 27 m3 /ha/an/ et le besoin de plantation annuel est de l’ordre de 2 778 ha. Le coût du projet est évalué à 10 823 290 500 de FCFA ; soit 16 500 000 Euros.

    Il est recherché des partenaires financier, technique et technologique pour la réalisation du projet. Outre une description plus détaillée du projet, il existe une étude de faisabilité disponible.

  • L’objectif visé par le projet à développer dans les départements des plateaux, du Pool et de la Lékoumou, est de produire 250 000 m3 de panneaux par an.

    Les études menées sur cette filière ont montré que ce projet peut-être rentabilisé avec les clones d’eucalyptus adaptés sur les plantations annuelles de l’ordre de 2 778 ha.

    Les produits de ce projet intéressent aussi bien le marché local que sous-régional et celui de l’export. Le coût du projet est évalué à 76 595 700 000 FCFA ; soit 100 000 000 d’Euros. Il est recherché des partenaires financier, technique et technologique pour la réalisation du projet.

    Outre une description plus détaillée du projet, il existe une étude de faisabilité disponible.

  • L’objectif visé par ce projet, dont l’implantation est préconisée dans les départements du Niari, de la Lékoumou ou de la Bouenza, est de produire 1 000 000 de tonnes de pâte de cellulose par année.

    La République du Congo prône la diversification économique et le pays dispose d’une expertise incontestable en sylviculture des espèces utilisés et adaptées aux conditions pédoclimatiques congolaises pour le développement de la filière pâte à papier.

    La production de la pâte de cellulose en vue de l’implantation d’une usine de production de papier au Congo est encouragée par les plus hautes autorités du pays. La réalisation d’un tel projet aurait un retentissement au Congo, mais aussi dans toute la sous-région, voire dans toute l’Afrique. Les études de faisabilités réalisées par la Banque Mondiale pour la mise en œuvre de cette filière ont montré les possibilités de rentabiliser cette filière dans les départements du Niari, de la Lékoumou et de la Bouenza.

    L’espèce recommandée est l’eucalyptus SP avec les clones performants ayant une productivité moyenne de 30m3/ha/an avec un rythme de plantations de 13 228 ha/an. Le coût du projet est évalué à 1.153.846.154 Euros pour une marge bénéficiaire prévisionnelle de 140 000 000 d’Euros. Il est recherché des partenaires financier, technique et technologique pour la réalisation du projet.

    Outre une description plus détaillée du projet, il existe une étude de faisabilité disponible.

  • L’objectif visé par ce projet, dont l’implantation est préconisée dans les départements du Niari, de la Lékoumou et de la Bouenza, est de produire 4MW électrique et 25 MW thermique.

    La réduction des gaz à effet de serre exige des nouveaux paradigmes pour la production de l’énergie dans la perspective de l’économie verte. C’est à ce titre que les Etats s’orientent vers des énergies renouvelables. Aussi, la valorisation de la biomasse intègre ce défi planétaire.

    La production de l’électricité à partir d’une centrale de cogénération est un projet de développement jugé rentable par l’étude de faisabilité du PRONAR qui définit une puissance de production de 4 MW électrique et 25 MW thermique à partir de 99.692 m3 de bois brut. La biomasse utilisée peut provenir des plantations à envisager avec les clones d’eucalyptus à un rythme de planting de 738 ha/an et d’une valorisation des déchets d’industrie du bois.

    Le coût du projet est évalué à 9 839 355 000 FCFA ; soit 15 000 000 d’Euros. Il est recherché des partenaires financier, technique et technologique pour la réalisation du projet.

    Outre une description plus détaillée du projet, il existe une étude de faisabilité disponible.

  • Les départements préconisés pour la réalisation d’un tel projet relevant de la filière de production du bois énergie sont le Pool, les Plateaux, la Bouenza et le Niari. L’objectif visé est de produire 50 000 tonnes de charbon de bois.

    Le bois énergie est le produit qui représente la plus forte demande intérieure en République du Congo. Plus de 80% des ménages utilisent le bois comme source d’énergie au Congo et en République Démocratique du Congo. Malheureusement, ce bois est prélevé dans les forêts naturelles et est vendu par sac de charbon de 25Kg, entre 4000 FCFA et 5000FCFA sur le marché local.

    Brazzaville est le principal centre de consommation du pays et il faut aussi compter sur le marché de l’export de Kinshasa, capital de la RDC qui représente 4,7 millions de m3 en termes de bois d’énergie. Ce qui correspond à plus de 235 000 ha de plantations hautement productives (20m3/ha/an) de bois de densité 0,7.

    Il s’agit de développer un marché bois d’énergie en République du Congo à travers une mise en place de 2.035ha/an avec les espèces atteignant une productivité annuelle de 27 m3/ha avec un taux de carbonisation de 27% d’une part, et d’autre part, l’amélioration de techniques carbonisation.

    Les espèces recommandées sont ceux du genre eucalyptus et acacia. Le coût du projet est estimé à 10 012 654 248 FCFA. Le partenariat sollicité est d’ordre financier, technique et technologique et outre une description plus précise du projet, il existe une étude de faisabilité disponible.

  • Ce projet de production de bois imprégnés à partir des clones d’eucalyptus devrait s’implanter dans le département des Plateaux. L’objectif visé est de produire 40 000 poteaux imprégnés par année.

    La demande en bois imprégnés est en constante augmentation en République du Congo. L’adaptation des clones d’eucalyptus qui se prêtent à cet usage est un atout non négligeable dans le développement de la filière de bois imprégnés. Le marché envisagé est prioritairement local et sous-régional. Le bois imprégné peut-être exporté sous forme de poteaux pour des usages multiformes dans les marchés sous-régionaux.

    Les clones d’eucalyptus sont donc les espèces envisagés pour la réalisation du projet, avec une productivité minimale de 22m3/ha/an et un rythme de plantation de 54 ha par an. Le coût du projet est évalué à 1.197.121.525 FCFA.

    Le partenariat sollicité est d’ordre financier, technique et technologique. Outre l’existence d’un descriptif analytique du projet, il y a une étude de faisabilité disponible.

  • La localisation du projet est préconisée dans les départements du Niari, Bouenza, Pool et Plateaux et l’objectif visé est de produire 40 000 m3 par année de feuillus.

    Ce projet est envisageable avec les espèces d’acacia dont la productivité minimale est estimée à 17 m3/ha/an avec un rythme de plantation de 480 ha/an. C’est un projet prometteur avec une couverture de nombreux marchés.

    Les produits de cette filière seront destinés au marché local, sous-régional et l’export. Le potentiel du marché local est de l’ordre de 150 000 m3 de bois scié et celui de l’export est estimé à 320 000 m3.

    La demande au niveau international du bois scié et les marges commerciales sont potentiellement importantes. Le potentiel d’exportation est incontestable.

    Le coût du projet est évalué à 4.280.119.425 FCFA ; soit 6.525.000 Euros.

    Le partenariat sollicité est d’ordre financier, technique et technologique. Outre l’existence d’un descriptif analytique du projet, il y a une étude de faisabilité disponible.