• Le Congo est le quatrième plus grand producteur de pétrole d’Afrique subsaharienne. 90% des exportations et 75% des recettes budgétaires proviennent de ce secteur. Les difficultés actuelles inhérentes à la chute des cours du baril de pétrole justifient les orientations stratégiques en cours de mise en œuvre, visant l’intensification de la diversification économique de manière à accroître significativement la croissance hors pétrole. Dès lors, le secteur pétrolier servirait à consolider et à pérenniser la croissance économique globale en la hissant à un niveau compatible aux objectifs de l’émergence économique visée. Le nouveau code des hydrocarbures (Loi n°2016‐28 du 12 octobre 201) intègre cette vision.

    Atouts et potentialités

    Le Congo dispose de réserves importantes en pétrole brut, mais plus modestes en gaz. Au rythme actuel de production, un tel potentiel permettrait au moins 20 ans d’exploitation et d’activités annexes. Le Congo est aussi relativement compétitif en termes de coûts d’exploration et d’exploitation, qui pourront encore s’améliorer avec les efforts de réforme de la filière et les importants investissements en rationalisation des capacités et des méthodes de production. A cela s’ajoute des perspectives encourageantes pour de futures découvertes compte tenu de l’ampleur des investissements d’exploration et les conditions naturelles favorables du pays.

    Production pétrolière en 2019 : 339 000 barils/jour (FMI)
    Réserves de gaz : 130 milliards de m3
    Réserves totales Pétrole (toutes catégories)= 8,25 milliards de barils
    Réserves récupérés fin 2010= 2,225 milliards de barils
    Réserves restantes 2010(toutes catégories)=6 milliards

    Opportunités d’investissements

    De nombreuses opportunités d’investissement peuvent être recensées :
    Acquisition des permis de recherche et d’exploitation dans les zones libres du bassin côtier et du bassin intérieur de la Cuvette;
    Prise de participation dans les permis de recherche et d’exploitation déjà attribués ;
    Extension des activités de l’usine de raffinage CORAF qui n’arrive qu’à tourner à 70% de sa capacité pour satisfaire 70% de la demande nationale;
    Construction d’un complexe ammoniac/urée ;
    Fabrication de méthanol ;
    Production de bitume routier ;
    Fabrication des matières synthétiques ;
    Production de l’oxygène ;
    Installation de l’usine de propane ;
    Transport et stockage massifs de produits pétroliers, pour dépasser le faible stock de sécurité
    actuel (moins de 30 jours sur Brazzaville et Pointe noire) ;
    Conditionnement, transport et commercialisation du gaz ;
    Production et commercialisation des lubrifiants et autres produits pétrochimiques ;
    Construction des stations-services le long des routes et autoroutes ;
    Construction des entrepôts de stockage des produits pétroliers dans tous les aéroports et ports et des centres emplisseurs à l’intérieur du pays.

  • Le Congo dispose de réserves minières importantes. Ce potentiel minier demeure sous exploré et sous exploité. La mise en œuvre de ce potentiel pourrait constituer une source importante de revenus et contribue à diversifier l’économie largement tributaire du pétrole. En l’état de la connaissance actuelle du sous-sol, plusieurs indices de gisements d’or, de diamant, de potasse, de fer, de polymétaux et d’autres substances minérales à usage agricole et industriel sont répertoriés.

    Atouts et potentialités

    Selon plusieurs études disponibles, le potentiel minier du Congo se présente comme suit :

    25 milliards de tonnes des réserves de fer localisés dans les départements de la Lékoumou (Mayoko, Zanaga, Bambama, Madzoumou) au Sud du pays et de la Sangha (Mont Nabemba, Ivindo, Boundoudo, Avima, Nabeba et Youkou) dans le Nord du pays ;
    3,2 milliards de tonnes de resserve de potasse localisés dans les départements de Kouilou/Pointe-Noire;
    2,2 millions de tonnes de resserves de cuivre
    531 millions de tonnes de resserves de phosphate.

    Pour réglementer l’investissement dans le secteur minier, la République du Congo a adopté en avril 2005 un nouveau code minier par la loi n° 4-2005 du 11 avril 2005.Ce code minier met en place des conditions attractives et établit un régime clair concernant les accords pour l’exploration et l’exploitation minières.

    Le code minier attribue aussi, sous réserve qu’une licence minière soit accordée, une part de 10% à l’Etat congolais dans tous les projets miniers. La redevance minière varie de 2% à 7% selon les substances minérales non précieuses et de 5% en ce qui concerne les substances minérales précieuses, etc.

    Opportunités d’investissements

    Il existe plusieurs opportunités potentielles liées à la construction des unités de transformation locale. Des appuis seront accordés aux industriels pour la transformation locale des minerais, avec l’implantation :

    des usines de première transformation : pelletisation et production de DRI grâce à la disponibilité de gaz naturel et d’électricité ;
    des usines de seconde transformation : fonderies, usines d’affinage ;
    des usines de troisième transformation (bonification) : usinage de pièces, moulages (au sable, permanent, à la cire perdue, au plâtre et en mousse polystyrène), Ateliers de fabriques de produits métalliques ;

    Le Gouvernement étudie l’option de construction d’une nouvelle zone économique spéciale dédiée à l’acier et à la métallurgie (« Cité du Métal »).

    D’autres opportunités existent dans la recherche et le développement de nouveau gisements prometteurs.

    A titre indicatif, il est signalé la découverte de traces de gypse dans le département de la Bouenza. Le gypse est un minerai de premier plan pour la valorisation efficiente du calcaire existant en abondance dans le pays parce qu’il est utilisé comme intrant dans la fabrication du ciment. Actuellement, le Congo importe le gypse, alors que le pays s’achemine vers une production record de ciment avec pas moins de cinq (5) cimenteries qui seront actives à terme. Parmi celles-ci, la cimenterie Dangoté, située dans le département de la Bouenza, avec une production attendue de 1 500 000 tonnes de ciment par an.

  • Une exploitation forestière respectueuse de l’environnement, la promotion des plantations forestières et agro forestières, la transformation plus poussée du bois, tels sont les principaux traits caractéristiques de la politique sectorielle dans ce domaine.

    Atouts et potentialités

    12, 8 millions d’hectares concernés par l’exploitation forestière au Congo
    Une faune et une flore abondantes composées de : 6500 espèces végétales, 200 espèces de mammifères, plus de 700 espèces d’oiseaux, 45 espèces de reptiles et plus de 632 espèces d’insectes.
    Majeure partie des produits non ligneux non exploités et mal connus
    Important secteur porteur de croissance : 2ème contributeur au PIB et aux exportations après le pétrole.
    Existence d’un code forestier incitant à la transformation plus poussée du bois (85% de minima)
    Prépondérance de l’aménagement durable des exploitations forestières
    Forte demande en logement et en matériaux de construction, sur le marché national et régional


    Opportunités d’investissements

    Exploitation forestière sous aménagement durable
    Mise en place des unités de valorisation des déchets de l’exploitation forestière (élagage, débardage, mise en fagots et broyage des rémanents forestiers, collecte et pressage de copeaux de bois)
    Implantation des industries de bois de première transformation (tranchage, déroulage, sciage, etc.…)
    Implantation des industries de bois de deuxième transformation (meubles, contre-plaqués, papier, emballages, carton, charpentes, menuiserie, etc.…)
    développer, une industrie de kits d’assemblage en bois incorporant également différents matériaux et permettant de produire en série des logements ;
    plantations domaniale pour la production de bois d’œuvre avec des espèces de production du bois de service et bois d’œuvre ;
    plantations avec des espèces à croissance rapide (Eucalyptus clones créés et certifiés par la recherche forestière, Acacia auriculiformis, etc.…) pour la production du bois-énergie ;
    plantation pour la production du bois de service (Perches, Gaulettes, Poteaux de ligne électriques et téléphoniques dont les déchets sont utilisés en énergie) ;
    plantations avec des espèces locales et améliorées pour la production des PFNL (huiles, résines, fruits et légumes).

  • Atouts
    L’industrie de la construction bénéficie actuellement d’un climat favorable à son développement du fait notamment :
    De la politique de la municipalisation accélérée ;
    de la politique de modernisation d’habitats sociaux dans le pays ;
    des politiques de grands travaux de construction d’infrastructures de transport (routes, ponts, chemins de fer, ports, aéroports) au Congo, en RDC et dans toute la sous-région Afrique Centrale (Cameroun, RCA, Gabon, Guinée Equatoriale, Tchad) ;
    des grands programmes de construction d’ouvrages de production et de transport d’énergie, d’eau et d’assainissement (barrages hydroélectriques, centrales thermiques, lignes de transport d’énergie électrique, conduites d’irrigation agricole) au Congo et dans toute la sous-région ;
    du programme de reconstruction après la catastrophe du 4 mars 2012.


    Opportunités d’investissements
    Implantation des industries des matériaux de construction
    Entreprise de construction, de réhabilitation, entretien des bâtiments et ouvrages divers (logements sociaux, bâtiments de service, infrastructures de transport, équipement industriels, ouvrages agricoles etc.…)
    Implantation d’unités de fabrication d’articles de charpente et de plafonnage
    Implantation des scieries industrielles
    Implantation d’industries de métallurgiques
    Implantation d’industries métalliques
    Construction de briqueteries, de tuileries
    Entreprise d’exécution des travaux des BTP

  • La République du Congo est membre de la CEMAC, une communauté économique et monétaire où six pays membres font usage en commun du Franc CFA, et où la BEAC, institut d’émissions des francs de la Coopération financière en Afrique centrale (FCFA), est la Banque centrale des six États. La convertibilité à taux fixe du franc CFA avec l’euro est garantie par la Banque de France depuis 1999, comme cela était précédemment le cas avec le franc français.

    Depuis cette date, le taux EUR/XAF est de 655,957. Ce mécanisme a l’avantage d’assurer au système monétaire de la sous-région une grande stabilité et une inflation modérée.


    Opportunités d’investissements
    Investissement dans une banque agricole
    Investissement dans une banque de développement
    Investissement dans une banque d’affaires
    Investissement dans le secteur de la micro finance
    Investissement dans le secteur des assurances
    Investissement dans un fond de garantie pour l’accompagnement des promoteurs dans la création d’entreprises et/ou pour l’appui des entrepreneurs dans la réalisation de nouveaux investissements.
    Investissement dans les financements innovants comme le mobile banking
    Investissement dans le capital risque.

  • L’intention du Congo est de regagner son titre de « pays de transit ». Le transfert des marchandises entre Brazzaville, le nord du pays, la République Centrafricaine et la République Démocratique du Congo passe par le fleuve Congo qui reste, à ce jour, la seule alternative sur l’axe Congo Brazzaville/République Centrafricaine. Ainsi, le développement des infrastructures de transport est crucial.


    Opportunités d’investissements
    Transport routier : construction, équipement, développement des services et entretien des réseaux interurbains.
    Transport fluvial : la modernisation du port de Brazzaville, des ports secondaires et de l’ensemble du réseau fluvial ; la restructuration et création des sociétés de transport fluvial.
    Transport aérien : En tant que hub aéroportuaire de l’Afrique centrale, le Congo a rénové plusieurs aéroports dans le pays. Il y a donc un grand besoin de formation pour exercer les différents métiers du transport aérien.

  • Dès 2003, à la faveur de l’entrée en vigueur du nouveau Code de l’électricité, le secteur a été libéralisé. La gestion du service public de l’électricité par des sociétés privées, par voie de délégation de service public attribuée par l’Etat, est désormais possible.


    Opportunités d’investissements
    Le Code de l’électricité dispose que les activités de distribution, de fourniture, d’importation, d’exportation et de vente de l’électricité peuvent être réalisées par des personnes de droit privé. La stratégie adoptée par l’Etat congolais a été de se concentrer sur les segments de la production, du transport et de concéder les segments de la distribution et de la commercialisation au secteur privé international.

    Les énergies renouvelables, à savoir hydraulique, solaire, éolien, géothermie et biomasse, constituent un secteur d’avenir au Congo. Les conditions naturelles pour l’usage de l’énergie solaire sont très favorables : l’ensoleillement moyen est de 4,5 KWh/m²/jour et la durée d’ensoleillement est de 1600 à 2000 heures par an (peu variable par région).