• Le Congo tire sa force de sa population à majorité jeune et à plus de 80% alphabétisée, dont l’hospitalité légendaire et la joie de vivre fait de ce pays une terre d’accueil par excellence. Considéré comme un « Corridor » au cœur de l’Afrique centrale, le Congo sert de voie de désenclavement des pays de l’Afrique centrale tels que la République Centrafricaine et le Tchad. Il fait pont entre la région d’Afrique centrale (zone CEMAC) d’environ 30 millions d’habitants, et celle d’Afrique Australe, notamment la République Démocratique du Congo (RDC) qui a elle seule représente plus de 60 millions d’habitants, et la-zone SADC, ainsi que la Communauté des pays d’Afrique de l’Est (EAC, Ouganda, Kenya, Tanzanie, etc.).

    Son positionnement lui confère le statut de pays de transit avec un port en eau profonde. C’est un pays en pleine mutation, dont le Chef de l’Etat Denis SASSOU N’GUESSO, à travers son projet de société « le chemin d’avenir », a lancé un ambitieux programme de développement qui vise l’émergence du pays à l’horizon 2025. Le gouvernement s’est engagé à assurer la reconversion d’une économie de rente pétrolière à travers la mise en place d’infrastructures compétitives dans le cadre d’un partenariat public privé ( PPP) et d’améliorer la gestion macroéconomique pour le développement des activités non pétrolières . A cet effet, le programme d’investissement prioritaire du port autonome de pointe noire, la réhabilitation du chemin de fer Congo océan et l’amélioration de la circulation sur le fleuve Congo-Oubangui sont des atouts.

    Ce qui permet au pays de jouer son rôle de pays de transit. Avec 170 km de côte; le port autonome de Pointe Noire est donc alimenté par un chemin de fer Congo Océan, sortie naturelle du bassin du Congo. Ce Port en eau profonde, présente le plus grand potentiel dans le sud du Golfe de Guinée et permet les importations des produits manufacturés et les exportations des principaux produits de l’économie du Congo essentiellement le pétrole et le bois. Sa modernisation a permis la mise en concession du terminal à containers, avec une capacité de 329.871 containers en 2011, qui était estimé à 531.092 en 2012 sur un terre-plein de 30.000 hectares. Le Congo est doté d’un important réseau de voies de communication fluviale, le bassin du Congo, navigable toute l’année. Moderniser les réseaux routiers est un enjeu de développement majeur pour le pays.

    Ce secteur permet de désenclaver l’ensemble des départements et surtout de relier la capitale Brazzaville au port autonome de pointe noire devenu centre névralgique de l’activité économique et commerciale. Grâce à la politique gouvernementale de la municipalisation accélérée, mise en œuvre de façon tournante dans tous les départements du pays, le réseau routier est en plein développement avec en priorité la route lourde Brazzaville-Pointe noire. Elle permettra de reconquérir et réapproprier les courants d’évacuation des produits vers les zones de consommation. La Route Owando-Makoua-Ouesso quant à elle traverse une zone riche en minerais (or, diamant…) ainsi qu’en essences forestières et en palmiers à huile; c’est le dernier tronçon du corridor Pointe-Noire – Ouesso, en passant par Brazzaville, Gamboma, Oyo, Owando; en se connectant à la route Ketta- Sembé-Souanké-Ntam, il se joindra au réseau camerounais. Ces deux axes offriront l’avantage économique de désenclaver la riche zone cacaoyère de la Sangha, en y facilitant l’exploitation des ressources naturelles.

    A ses routes nationales s’ajoutent les routes d’intégrations sous régionales reliant le Congo au Cameroun, au Gabon à l’Angola. La Route Obouya-Boundji-Okoyo-frontière Gabon par exemple, permettra le raccordement avec la localité gabonaise de Lékony, terminus de la route Libreville-Franceville. Le pont sur la Loémé, un ouvrage d’art érigé sur la route Pointe-Noire-Ndzassi, dans le département du Kouilou facilitera les échanges commerciaux entre le Congo et l’Angola.

    Une étude financée par la Banque Africaine de Développement (BAD) a été réalisée pour la construction d’un pont route- rail entre les deux capitales les plus rapprochées au monde : Brazzaville et Kinshasa afin de renforcer les échanges entre les deux pays. Dans ses arrangements commerciaux formels, la République du Congo est membre de deux organisations d’intégration régionale en Afrique Centrale, à savoir la CEMAC née en 1994 des cendres de l’Union douanière et économique de l’Afrique centrale (UDEAC) qui comprend le Cameroun, la République Centrafricaine, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad, et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), plus ancienne, qui regroupe, en plus des six pays de la CEMAC, l’Angola, le Burundi, la République démocratique du Congo et Sao Tomé et Principe. Avec de grandes surfaces arables, une bonne pluviométrie et une importante hydrographie, le Congo offre des opportunités immenses en matière d’agriculture et d’agro-industrie.

    En outre, situé à cheval sur l’équateur, le Congo bénéficie d’une position géographique favorable à une production agricole en continue tout au long de l’année. Deux bassins principaux (bassin du fleuve Congo et du Kouilou-Niari) ayant chacun un grand nombre d’affluents irriguent le territoire, offrant ainsi un fort potentiel de production halieutique. En raison de la grande réserve minière dont dispose le Congo, mais encore inexploitée, le gouvernement congolais a élevé le secteur minier au rang de priorité dans sa politique de diversification économique. Dès lors plusieurs mesures sont prises pour lever les contraintes qui entravent l’expansion de cette filière. A travers ses aéroports, le Congo s’ouvre au monde. En une décennie, onze (11) aéroports ont été construits. La modernisation de l’aéroport de Maya-Maya l’élève au diapason des infrastructures ultramodernes du continent. Par ailleurs, un boulevard énergétique est en construction dans le pays avec une ligne de très Haute Tension Pointe-Noire à Brazzaville.

  • Région: Afrique centrale
    Frontières : Cameroun, RCA, RDC, Angola, Gabon
    Superficie : 342 000 Km2/ Périmètre : 5.504 Km
    Climat : équatorial/subéquatorial (deux saisons de pluies et deux de sécheresse)
    Pluviométrie moyenne : 1700 mm
    Ensoleillement : toute l’année
    Température moyenne : 25°C
    Façade maritime : 170 km (Océan Atlantique)

  • Population (2021): 5,6 millions habitants à majorité jeune (56 % de moins de 20 ans), dont 65% concentrée sur Brazzaville et Pointe-Noire (Banque Mondiale)
    Densité : 14,8 habitants/Km2
    Taux de croissance démographique : 2,9% (Banque Mondiale)
    Membre de 2 communautés économiques régionales : CEMAC et CEEAC (zone de libre-échange, environ 174 millions d’habitants)
    Espérance de vie (2021) : 62,9 ans (Banque Mondiale)
    Réligions :Christianisme 85.9 % ; Agnosticisme et Athéisme : 9.0 % ; Religion populaire : 2.8 % ; Islam : 1,2 % ; Autres : 1,1 %.
    Indice de développement humain (2021) : 153ème sur 189 (PNUD)
    Taux d’alphabétisation : 82,8%

  • PIB nominal (2021) : 8101,5 milliards de FCFA
    PIB/habitant : 1,447 millions de FCFA (BM)
    Taux de croissance du PIB (2021) :0,2% (BM)
    Taux d’inflation (2021) : 2,0% (BM)
    Balance commerciale (2021) : 1248,9 milliards de FCFA
    Exportation: 2849,9 milliards de FCFA
    Importation: 1 601,0 milliards de FCFA
    Principaux clients (T1-2022): Chine (40,4%), l’Inde (22,3%), Brésil (16,0%), Togo (7,7%) et les États-Unis (2,8%).
    Principaux fournisseurs (T1-2022): Chine (28,2%), France (7,6%), États-Unis (7,3%), Inde (4,9%) et l’Argentine (4,6%).
    Production pétrolière (2019): 339 000 barils / jours (FMI)

  • Indépendance : 15 août 1960
    Capitale administrative : Brazzaville
    Langue parlée : Français ( langue officielle), Lingala et Munukuba ( langues vernaculaires)
    Monnaie : Franc CFA (XAF), 1 Euro = 655,957
    Libéralisme économique
    Pays éligible à l’AGOA
    Indicatif téléphonique : +242
    Type de Régime politique : semi présidentiel